Si tu ne t’occupes pas de toi, ne t’attends pas à ce que les autres le fassent.

Ma grand-mère disait : « Si tu ne t’occupes pas de toi, ne t’attends pas à ce que les autres le fassent. » Elle ne disait pas ça pour faire la morale. C’était juste une vérité, glissée doucement, comme elle fermait la fenêtre pour éviter les courants d’air.

Dans cette phrase, il y avait toute la sagesse de quelqu’un qui avait compris qu’au fond, personne ne peut vivre à notre place.

On nous apprend très tôt à prendre soin des autres. À être gentils, disponibles, présents. Mais on nous apprend rarement à prendre soin de nous-mêmes. À nous traiter avec respect. À nous offrir du repos avant l’épuisement. À nous dire la vérité, même quand ça nous dérange.

Et pourtant, chacun de nous porte en lui un jardin. Un espace vivant, sensible, mystérieux. Certains le gardent fermé à clé. D’autres l’oublient. D’autres encore y marchent chaque jour avec des chaussures sales.

Mais ce jardin, qu’on le voie ou non, continue de pousser. Et si on ne s’en occupe pas, il se couvre de mauvaises herbes. Les racines s’emmêlent, les fleurs se referment. Et un jour, on ne remarque même plus qu’il manque de lumière.

Prendre soin de soi, c’est revenir de temps en temps dans ce jardin. Il ne s’agit pas de le rendre parfait. Il suffit de l’écouter. De le voir. D’y être, simplement. On ne fait pas grandir un jardin à coups d’efforts. On le fait pousser avec de la présence, de la constance, de petits gestes : une heure de silence, une réponse qu’on choisit de ne pas donner, une promenade sans but, un « non » qu’on finit par s’accorder.

Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de la nourriture pour l’âme. Parce que quand on se néglige trop longtemps, on oublie ce que ça fait d’être bien, à l’intérieur. Et quand on s’oublie, le monde autour devient lourd. Même les belles choses commencent à peser.

Nous sommes notre projet le plus important. Et personne d’autre ne peut prendre soin de notre jardin.

Les autres peuvent marcher à nos côtés, nous offrir un pot, une graine peut-être. Mais c’est à nous de faire de la place, d’arracher l’herbe sèche, d’ouvrir les mains, de rester.

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Prendre soin de soi est un geste invisible, mais essentiel. C’est là que naît la force tranquille avec laquelle on affronte la vie. Si tu sens que c’est le moment de revenir à ton jardin intérieur, on peut l’explorer ensemble. Réserve une première séance gratuite et sans engagement pour explorer tes objectifs, comprendre comment le coaching peut t’aider, et peut-être accéder à un cycle de coaching pro bono avec moi.

Nicola Arnese propose ces séances pendant ses temps libres, afin de ne pas créer de conflits avec ses autres engagements professionnels. Une certaine flexibilité dans la planification peut être nécessaire.