Quand le bureau se divise en clans...et comment retrouver un peu de paix.
- Nicola Arnese
- il y a 7 jours
- 2 min de lecture

Moi, les histoires de clans au travail, j’y ai souvent compris quelque chose… quand c’était déjà trop tard. Peut-être parce que j’ai tendance à faire confiance, ou parce que j’aime bien parler à tout le monde. Mais ces histoires de groupes, de “nous” contre “eux” – non, ce n’est pas que dans les séries télé.
Dans un bureau que je connaissais bien, il y avait une collègue – appelons-la Laura (c’est son vrai prénom, mais ça reste entre nous). Un jour, elle me dit :
« Ici, si tu ne choisis pas ton camp, t’existes pas. »
Au début, j’ai cru qu’elle exagérait. Et puis… j’ai vu.
Il y avait deux groupes. Les anciens, bien installés, un peu moqueurs. Et les jeunes, plein d’idées, de dynamisme, et d’anglicismes. Entre les deux, des regards qui évitent, des silences qui pèsent. Chaque initiative était jugée selon qui l’avait proposée, pas ce qui était proposé.
Et le chef ? Sympa, hein. Mais un peu comme un réceptionniste pendant une dispute d’hôtel :
« Du moment que ça ne fait pas trop de bruit… »
Le problème, c’est que le silence, parfois, ça hurle. Ça use. Ça crée des murs invisibles, mais bien solides.
Laura, elle en a eu marre. Elle a arrêté de vouloir plaire à tout le monde. Elle a commencé à parler avec des collègues "hors circuit". À proposer des idées pour tout le monde, pas juste pour un petit groupe. Elle est même allée voir le manager pour lui dire franchement ce qu’elle ressentait.
Rien de spectaculaire. Mais un souffle nouveau. Et peu à peu, les autres ont commencé à changer aussi. Comme si quelqu’un avait entrouvert une fenêtre dans une pièce un peu étouffante.
Parce que les alliances toxiques, elles perdent leur pouvoir quand quelqu’un décide d’en sortir. Pas en faisant du bruit. Juste en restant soi-même.
Et le rôle du chef, là-dedans, est essentiel. Pas besoin d’être arbitre. Mais rester les bras croisés ? Non. Un bon leader, il sent l’ambiance. Il ne ferme pas les yeux sur les tensions. Il valorise ceux qui rassemblent, pas ceux qui divisent. Il encourage des vraies relations, pas des jeux de pouvoir.
Moi, je pense que le bureau, c’est comme un immeuble : ça peut être paisible, si chacun dit bonjour et évite de claquer les portes. Mais si on commence à critiquer l’étage du dessus ou à mépriser celui d’en bas… on finit tous par mal dormir.
Alors peut-être que la vraie question n’est pas : “Avec qui je dois être ?”
Mais plutôt : “Quel collègue j’ai envie d’être ?”
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