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Le paradoxe de la confiance. Quand on arrête de vendre, ça commence à marcher.

  • Photo du rédacteur: Nicola Arnese
    Nicola Arnese
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

Tu sais, ces moments où tu parles avec quelqu’un et, d’un coup, le silence s’installe ?

Pas un silence gênant, non. Un silence plein, dense. Comme après une vraie conversation entre amis. Quand on se regarde et qu’il n’y a plus rien à ajouter.


C’est là que la confiance naît.

Pas dans les beaux discours ou les phrases parfaites, mais dans l’espace que tu laisses à l’autre pour respirer.


Et pourtant, on nous a toujours dit que pour vendre — ou pour convaincre — il fallait bien parler, impressionner, persuader.

Mais parfois, moins tu en dis, mieux c’est.

Comme un bon café : pas besoin de sucre.


À Naples, il y avait un petit vieux qui vendait des livres d’occasion. Une minuscule échoppe, discrète, mais toujours pleine de monde.

Il restait là, tranquille, assis avec son journal. Et si tu t’arrêtais, il te disait simplement :


« Regarde un peu, sans obligation. »


Un jour, je lui ai demandé : « Tu veux pas savoir ce que je cherche ? »


Et lui, sans lever les yeux :

« Si je te dis quelque chose, je t’embrouille. Si tu trouves, tu m’appelles. »


C’est là que j’ai tout compris.

Ce monsieur n’était pas un vendeur. C’était un gardien de possibles.


Les gens lui faisaient confiance parce qu’il n’était pas pressé. Il ne forçait rien. Il ne cherchait pas à convaincre.

Il te laissait libre.

Et la liberté, tu vois, c’est la sœur jumelle de la confiance.


Soyons honnêtes : personne n’a envie d’être convaincu.

Tout ce qu’on veut, au fond, c’est être écouté.

Avoir l’espace pour décider par soi-même, sans se sentir jugé, poussé ou manipulé.

Juste vu. Juste accueilli.


Et quand tu tombes sur quelqu’un qui n’est pas pressé, qui te pose des vraies questions, qui t’écoute vraiment sans tirer de conclusions…

Alors la confiance arrive toute seule.

Pas parce qu’on t’a convaincu, mais parce que tu t’es senti en sécurité.


Il y a ce paradoxe magnifique : plus tu essaies de vendre, plus l’autre se ferme.

Mais si tu ralentis, que tu proposes un verre d’eau et une conversation tranquille… il se passe quelque chose.

L’autre s’ouvre. Il te fait confiance.

Et peut-être qu’il dit oui.


On peut apprendre toutes les techniques du monde, lire des livres, suivre des formations…

Mais au bout du compte, la confiance naît quand tu lâches prise.

Quand tu arrêtes de vouloir obtenir quelque chose.


Et c’est là, à ce moment-là, que quelque chose de vrai peut arriver.

Et si rien n’arrive ?

Eh bien, c’est très bien aussi.


 

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